L'annonce d'une première enquête indépendante sur l'impact de la colonisation provoque la fureur de l'Etat hébreu.
Israël a annoncé lundi 26 mars avoir décidé de rompre tout contact avec le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, à la suite de l'annonce d'une enquête sur les conséquences de la colonisation. "Le ministère des Affaires étrangères a pris la décision de rompre tout contact avec cette organisation", affirme le porte-parole du ministère, Yigal Palmor.
Le conseil des droits de l’homme a déclenché jeudi la colère du gouvernement Israelien en donnant son accord pour le lancement d’une première mission d’enquête internationale. L’étude devrait porter sur l’impact de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.
"Une victoire"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a aussitôt fustigé "l'hypocrisie" du Conseil des droits de l'Homme. Le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, a laissé entendre dimanche qu'Israël allait cesser de coopérer avec cette instance des Nations unies. "Cet organisme hypocrite n'a rien à voir avec les droits de l'Homme. Son parti pris et son manque d'objectivité sont évidents", a affirmé le ministre des affaires étrangères, reputé proche de l’extrême droite.
La résolution du Conseil a été saluée en revanche comme "une victoire" par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
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